La société par actions simplifiée (SAS) s’inscrit comme une forme d’entreprise prisée pour sa souplesse et sa structure qui fait la synthèse entre une société à responsabilité limitée et une société anonyme. Elle convient aussi bien à un projet entrepreneurial individuel, prenant alors la forme d’une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle), qu’à une aventure collective avec plusieurs associés.
L’essentiel de la comptabilité d’une SAS
La tenue des livres comptables
Au cœur de la gestion comptable d’une SAS, la tenue des livres comptables est une mission clé. Elle consiste à enregistrer chronologiquement les mouvements affectant le patrimoine de la société. Ces enregistrements se font dans le livre journal, que l’on peut considérer comme le journal intime de la santé financière de l’entreprise. Pour garder une vue d’ensemble, le livre grand, qui reprend et classe les écritures par compte, est également indispensable. Ces documents doivent être conservés pendant 10 ans et sont susceptibles d’être contrôlés par l’administration fiscale.
Avez-vous vu cela : SAS ou SARL : Quelle forme juridique choisir pour votre entreprise ?
Les documents de synthèse
Après la clôture de l’exercice comptable, la SAS doit établir des documents de synthèse qui traduiront sa situation. Le bilan dresse l’état du patrimoine à un moment donné en listant actifs et passifs. Le compte de résultat, quant à lui, récapitule les charges et les produits pour déterminer le bénéfice ou la perte de l’exercice. Ces documents, une fois validés, forment les comptes annuels et offrent une vision claire de la performance économique de la société.
Pour plus d’informations détaillées sur la gestion et les obligations comptables d’une SAS, n’hésitez pas à consulter l’article complet.
A découvrir également : Atelier de personnalisation à narbonne : votre guide ultime pour des créations uniques
Les spécificités comptables liées à la SAS
La rémunération des dirigeants
Dans une SAS, la rémunération des dirigeants doit être traitée avec attention. En effet, elle influence les cotisations sociales et a un impact direct sur le résultat de l’entreprise. La rémunération peut être fixe, variable ou mixte et doit faire l’objet d’un bulletin de paie si le dirigeant est assimilé salarié. Cela peut demander l’expertise d’un comptable ou d’un expert-comptable pour assurer la conformité des déclarations sociales y afférentes.
La nomination d’un commissaire aux comptes
La nomination d’un commissaire aux comptes est obligatoire pour les SAS dépassant certains seuils : plus de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires, plus d’1 million d’euros de total de bilan ou plus de 20 employés. Le commissaire aux comptes a pour rôle de vérifier la sincérité et la conformité des comptes de la société. Sa nomination peut également être requise par des actionnaires détenant au moins 10% du capital.